Avec l’avancée en âge, il est naturel d’observer certains changements sur le plan cognitif. Cependant, ce n’est pas toujours simple de distinguer les conséquences normales du vieillissement et les premiers signes de troubles de la mémoire. Or, la question est importante, puisque ces derniers sont parfois annonciateurs de problèmes plus graves. A commencer par la maladie d’Alzheimer. La plus grande vigilance s’impose : quels sont les symptômes les plus susceptibles de nous mettre en alerte, notamment après 70 ans ?
Identifier les premiers signes de troubles de la mémoire
Chez les seniors, les premiers signes de troubles de la mémoire peuvent être subtils. Surtout juste après le passage du cap fatidique des 70 ans. Quels sont-ils ?
- Des oublis fréquents concernant les événements récents : votre proche commence à poser de plus en plus souvent des questions pour obtenir des informations qu’il est déjà censé posséder ;
- De la confusion, de la désorientation : par exemple, le senior commence à confondre les jours ou les dates ;
- La difficulté croissante à accomplir des tâches quotidiennes.
En tout état de cause, la perte de mémoire chez les personnes âgées doit encourager les aidants à aller chercher de l’information, que ce soit sur le site d’Essentiel Autonomie ou auprès du médecin traitant. En la matière, c’est la rapidité de la prise en charge qui fera la différence dans la vie de notre proche.
Comment faire la différence entre les conséquences normales du vieillissement et un début de trouble ?
D’autant que les réactions des seniors ne sont jamais faciles à lire, y compris lorsque l’on décide d’aborder le problème avec eux. Nombreuses sont les raisons qui expliquent ce phénomène :
- Passé 70 ans, la plupart des personnes se sentent encore jeunes et refusent l’idée de vieillir. Il est difficile de compter sur elles pour se faire une idée plus claire de la situation, alors que l’idée de la dépendance demeure la grande inquiétude des Français ;
- Les problèmes de mémoire peuvent avoir d’autres causes, à commencer par la dépression, la fatigue ou le stress.
Tout ceci vient flouter la distinction entre signes de troubles de la mémoire et conséquences normales du vieillissement. Il convient donc de rappeler deux états de fait importants :
- Les troubles commencent toujours par impacter la mémoire à court terme, avant de toucher la mémoire à long terme ;
- Au fond d’elles-mêmes, les personnes sentent qu’il y a quelque chose d’anormal en cas de troubles : une certaine tristesse, de la panique ou de l’irritabilité peuvent donc également constituer des signaux.
Que faire en cas de suspicion après 70 ans ?
En cas d’indices préoccupants, quelques mesures doivent être prises au plus vite pour enrayer le progrès de ces troubles.
- La consultation d’un professionnel de santé, qui pourra entraîner par la suite la réalisation de tests cognitifs ;
- La mise en place d’un suivi régulier pour observer les progrès des troubles de la mémoire ;
- L’organisation d’un cadre de vie qualitatif : l’activité physique, le sommeil, l’alimentation, le contact humain, la réduction du stress inhérent à la situation sont autant de facteurs qui peuvent contribuer à la stimulation du cerveau.
On pourra utiliser la phytothérapie dans le traitement de l’anxiété, puisqu’il s’agit d’une procédure souvent appréciée des personnes âgées. Enfin, des exercices devront être régulièrement réalisés afin de permettre un vrai travail de la mémoire.